Palazzo Guicciardini Salviati Cours

Via Ghibellina, 74. (Avril la carte)
(75)

Description

Le Palais Guicciardini Corsi Salviati est un bâtiment situé à Florence, via Ghibellina 71, 73, 75. Le bâtiment, tel qu’il est aujourd’hui, remonte aux dernières années du dix-septième siècle (la conclusion des travaux est attestée en 1697), construite sur commande de Cosimo Del Sera et projet de l'architecte Pietro Paolo Giovannozzi. Par la suite, la propriété passa aux Corses (qui, en 1816, réaménagèrent le bâtiment et rénovèrent complètement les meubles) et, en héritage, aux cours de Salviati, puis aux Guicciardini Corsi Salviati. Walther Limburger souligne la particularité du dessin du fronton aux fenêtres du rez-de-chaussée (on pourrait en dire autant de la fenêtre ouverte sur la petite terrasse qui couronne la porte), qui dit "unique à Florence", et en tout cas interprétable comme dérivé des modèles Buontalenti. C'est ainsi que Federico Fantozzi, pour nous rappeler la fortune critique alternative réservée à l'usine: "C'est un style d'architecture lourde et dure, bien qu'il soit grandiose, eurythmétique et régulier". Le front est en fait caractérisé par l'équilibre de la disposition des ouvertures, avec le portail central surmonté d'une petite terrasse (pour laquelle il existe une licence délivrée par le Capitani di Parte en 1696-1697) avec une fenêtre couronnée par un tympan cassé. Les fenêtres ont des cadres en pierre de taille et des pignons arqués, avec des volutes détectées plastiquement. Au centre de la façade se trouve un grand bouclier avec les armes de la famille Corsi (vert et rouge déchiquetés, le lion de l'un à l'autre et la bande d'argent qui se croise). Doté d'une cour aux arcades tamponnées et aux blasons Guicciardinio et Corsi, il se développe sur les trois étages canoniques (deux étages surélevés), ainsi qu'une mezzanine au dernier étage caractérisée par des fenêtres apparaissant également sur la façade. À l'intérieur de la littérature, on peut voir une riche fresque décorée par Pier Dandini et ses étudiants, qui culmine dans la voûte de la galerie avec l'allégorie des continents. Le bâtiment figure dans la liste établie en 1901 par la Direction générale des antiquités et des beaux-arts, en tant que monument monumental à considérer comme un patrimoine artistique national.